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les allumettes sacrées

la brume se lève au cœur de la nuit
comme nous percevons le son des djembés venant de l’autre versant de la colline
les vers luisants sont des allumettes sacrées
cadeaux d’une nuit dont nous attendions le feu
l’homme étrange a laissé la trace de son passage
il rampe vers son propre mystère
le rideau de chauve-souris est aussi l’aube nouvelle
il n’y a plus de plaie sous mon pansement
le soleil a brûlé plus que nos épaules suantes
terre aride où il ne pousse plus rien
la terre tourne
tournent les esprits dans le vent de la folie
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